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EDITO

Voici le blog du Bureau 21, services secrets du Clan de la Chenille, encore connu sous le nom de 21 Corps ou 21 Korps.

Cette entité ultra secrète du Clan a pour mission de veiller sur le canton de Putanges Pont-Ecrepin (61).

Nous existerons tant que:
- Pont-Ecrepin ne sera pas indépendant et territoire autonome;
- Giel restera la capitale des lascars;
- Josy Bosval ne sera pas une star internationale;
- le Stade de France ne quittera pas Saint-Denis pour Ménil Gondouin;
- il n'y aura pas un troisième pont reliant Putanges à Pont-Ecrepin, à l'usage exclusif des membres du Clan de la Chenille, entre les deux existants.
                                                                                                                                                 Lieutenant Famas.

La pensée du jour

Le respect ça se mérite. C'est la pitié qui se donne.

Archives B21

ANTI ROCH CLUB


Le BUREAU 21 est membre du

SUPPORT DA FUCK ! ROCH CLUB MOVEMENT

Il est également totalement pro

THE OBSESSION MIX TOUR

19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 15:25
Après le commissariat sponsorisé (voir au lundi 7 juillet 2008) et les premières gaffes (voir au 12 juillet 2008), la police de Malbruchon-sur-Orne a décidé de renouveler son parc automobile, bien aidée par le Bureau 21 et Le Clan de la Chenille. Nous voyons ci-contre les unités responsables des rondes circuler boulevard Bernard Ménez. Ca va chier !
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 20:09

Suite à la rebellion constatée le dimanche 13 juillet 2008 (voir nouvelle associée), les autorités ont fait appel au Bureau 21 afin que l'ordre revienne à Malbruchon-sur-Orne et que la sécurité des radars automatiques soit assurée.
Le Lieutenant Famas en personne a supervisé les opérations et tenu à diffuser le communiqué suivant aux habitants:
"Chers habitants de Malbruchon-sur-Orne, vous avez le choix. Soit vous vous tenez à carreau, soit on vous pète la gueule. Vous touchez au radar automatique et on vous met la raie en chou-fleur. Les plus récalcitrants passeront une heure en compagnie du Baron Sengir et de ses rouleaux de printemps sans nuoc nam (voir notamment au 17 décembre 2007). J'ai personnellement apporté quelques retouches personnelles au radar que vous avez vandalisé (voir photo). Touchez-le, et il vous dispersera façon puzzle."

Aux dernières nouvelles, le calme est revenu sur la commune. Le restaurant vietnamien de la ville, prudent, a préféré quitter les lieux (voir nouvelles du 21 mai 2006).

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 15:09

C'en était trop ! Après les bavures (voir nouvelle d'hier), les autorités ont décidé de mettre un radar automatique sur la commune (voir photo). C'était sans compter sur quelques habitants qui ont décidé de faire de la résistance, en témoigne cette magnifique poubelle qui masque l'objectif.
Si le Maire Raoul Chamoulard est furieux, les administrés semblent ravis.

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 08:31
A peine le premier commissariat sponsorisé ouvert (voir nouvelle du lundi 7 juillet 2008), voici que ses effectifs commencent les bévues. La plus belle pour l'instant étant cette photo prise dans le plus grand centre commercial du village où l'on peut voir un véhicule d'intervention se garer sur une place réservée aux handicapées. Espérons que le conseil d'état sera saisi par nos amis Lensois, toujours prêts à faire régner l'ordre et la justice, pour demander la dissolution de la police nationale.
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 18:36
On le sentait venir. Afin de sécuriser la commune, les plus hautes instances du Bureau 21 ont décidé l'ouverture d'un commissariat à Malbruchon-sur-Orne (voir photo). L'établissement est d'un type nouveau puisque, restriction budgétaire oblige, c'est le premier sponsorisé. Une bien belle initiative.
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 17:35
Le Bureau 21 ne cesse de le dire: les Mor-Bekkiens sont à Malbruchon-sur-Orne !
C'est à vous cependant de savoir si leur compatriote présenté ci-contre est:
- le fils de Fulgor et de son amie Fulgora;
- le fils de Schekk-Ceriz et de Fouzila;
- le fils de Diam's et de Jar Jar Binks;
- le fils de Ronaldinho et de Wahiba Ribéry;
- le fils de Fernandel et de Sinead O'Connor;
- le fils d'Henri Emmanuelli et de Rossy de Palma.
A gagner une semaine en sa compagnie au Touquet, avec l'obligation de regarder Bienvenue chez les Ch'tis trois fois par jour (oui, je sais, c'est inhumain).
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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 16:45

«L ‘Affaire de Malbruchon-sur-Orne» - CHAPITRE 11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MOUCHALON PROPOSE A CTV DE RENCONTRER LES MOR-BEKKIENS (4.00)

 

 

 

Pierre-Henri Mouchalon est au téléphone avec l'équipe de CTV.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Oui, Mademoiselle Johnson ? Pierre-Henri Mouchalon à l'appareil, j'ai une chose à vous proposer. (silence de 5 secondes. Il prend sa respiration) Bon, c'est d'accord, pour des raisons... personnelles, je suis prêt à vous emmener dans le repère des Mör-Bekkiens. Ne posez pas de question, je me refuse à vous expliquer mes raisons. Bon, rendez-vous ce soir au Lac. Et pas un mot à quiconque, bien entendu. Mais je vous fais confiance...»

 

 

Il raccroche, l'air grave.

 

 

L'heure du rendez-vous arrive, Pierre-Henri Mouchalon aussi. CTV est déjà sur place.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Je vois que vous m'attendiez...»

 

 

Charly Bouchet: «Ca vous étonne ?»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: « (souriant) Non. Je vous ai donné rendez-vous ici car ils s'en servent comme repère géographique.»

 

 

lapins Johnson: «Ils... ils sont là ?»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Bien sûr... Ils nous épient, vous étudient. Bon, maintenant, à moi de jouer.»

 

 

Mouchalon commence à siffler les 3 premières notes, rien ne se passe Il se retourne.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Moi seul peut faire ce signe de reconnaissance car ils connaissent ma fréquence vocale. Ils peuvent d'ailleurs la repérer à plusieurs kilomètres. »

 

 

Il s'assied et recommence à siffler. Tout à coup, les deux notes manquantes retentissent de façon très grave et puissante. On aperçoit un vaisseau qui survole le lac une fois, puis deux, et finit par disparaître à l'horizon. Plan sur Jennifer Johnson et Charly Bouchet. Ils sont médusés. Plan sur Mouchalon.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Au début, ça surprend. Bon, on y va. Ils nous attendent.»

 

 

 

 

 

 

LE DEPART DES MOR-BEKKIENS (5.00)

 

 

 

On retrouve les mêmes personnes dans un lieu différent. Une lueur filtre à travers les portes d'un bâtiment. Mouchalon s'avance, recommence à siffler. Ils lui répondent par les deux même notes.

 

 

Jennifer Johnson (off): «Charly, ça tourne ? »

 

 

Charly Bouchet (off): «Ca tourne, ça flippe, si ça continue, je vais ou faire un caca nerveux ou avoir une crise cardiaque !»

 

 

La lueur devient une lumière très puissante. Les portes s'entrouvrent, on aperçoit deux silhouettes dessinées par des lumières de différentes couleurs noyées dans la fumée.

 

 

Jennifer Johnson (off): «C'est incroyable. Les mots me manquent pour décrire ce que nous vivons. Mais nous avons devant nous deux silhouettes non humaines.»

 

 

Mouchalon rejoint les silhouettes, leur faire un signe et commence à discuter sans qu'on entende ce qu'il dit.

 

 

Jennifer Johnson (off): «Pierre-Henri Mouchalon, après s'être approché des extra-terrestres, entre maintenant en communication avec eux. »

 

 

Il se retourne vers l'équipe de CTV et fait un signe de la main comme pour dire au revoir.

 

 

 

Jennifer Johnson (off): «Il nous fait un signe. Oh ! Il disparaît. Pierre-Henri Mouchalon est rentré dans la soucoupe !»

 

 

Il disparaît avec les deux silhouettes dans la lumière qui s'est intensifiée et la fumée qui s'est épaissie. Un bruit énorme se produit et la lumière devient aveuglante (écran blanc). La seconde suivante, il n'y a plus de lumière, plus de vaisseau, plus de Mouchalon. Il ne reste que le bâtiment, porte fermée. L'équipe de CTV se précipite, ouvre les portes et ne trouve aucune trace de la soucoupe mais découvre Sengir, Famas et Beretta, ligotés et passablement énervés. (plan sur les trois)

 

 

 

 

JOURNAL TELEVISE 4 (2.00)

 

 

 

Plan sur Claire Bazal.

 

 

Claire Bazal: «Les jeunes de la Cité des Chrysalides ont de fait affronté les forces de police toute la nuit, protestant ainsi contre l'arrestation de leur leader, le Prince Bèzo. (changement de plan, simulant un changement de caméra). Je vous rappelle pour conclure l'information capitale de ce journal, à savoir le possible départ de Pierre-Henri Mouchalon et des Mör-Bekkiens pour la constellation Super W, et la découverte dans ce qui était le repère des extra-terrestres des agents gouvernementaux et du Baron Sengir. je vous rappelle aussi que ceux-ci n'ont souhaité faire aucun commentaire et qu'aucun signal radar n'a pu suivre la trace du vaisseau mör-bekkien. Bonne soirée sur CTV.»

 

 

 

 

 

 

GENERIQUE DE FIN (4.00) (musique)

 

 

 

Nous pourrions utiliser un procédé similaire à celui de «Mon flingue sur ta gueule». Les noms seraient toujours imprimés sur du papier, mais cette fois, ils ne seraient plus sur fond blanc et pourraient ne pas être fixés. Nous pourrions les poser sur des objets futuristes ou à des endroits où les Mör-Bekkiens seraient allés. Evidemment, le principe du fondu perdure. Enfin, les noms pourraient être traduits en caractères mör-bekkiens. Cela dit, le titreur vidéo prendrait ses droits.

 

 

 

 

 

 

BONUS TRACK ( 0.20)

 

 

 

Nous sommes dans le vaisseau des extra-terrestres. Mouchalon s'adresse à des êtres dont on ne voit pas les visages mais seulement les tenues.

 

 

Mouchalon: «Ben les gars, je suis bien content de rentrer sur Mör-Bekk Après 20 ans passés sur Terre, j'ai largement eu le temps de les étudier ! Faudra dire au patron qu'il arrête de déconner, son expérience a complètement raté. C'est bien gentil de vouloir créer de nouvelles races, mais ces Terriens sont vraiment des ânes ! Fulgor, dis à Schnekk-Ceriz que j'arrive pour la petite cérémonie, le temps d'enlever ce masque grotesque.»

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 08:48

«L ‘Affaire de Malbruchon-sur-Orne» - CHAPITRE 10

 

 

 

 

 

CTV ESPIONNE MOUCHALON (3.00)

 

 

 

Les journalistes de CTV se sont introduits discrètement chez Mouchalon. On les voit dans sa maison marcher sur la pointe des pieds. Mouchalon regarde la télévision. On y montre la bande annonce de «le fils de Bioman » Le plan montre la télévision, puis la bande annonce occupe l'intégralité du plan.

 

 

Voix Off: «Son père était le plus grand héros de tous les temps. Il est mort en affrontant Flashos et ses guerriers. Son fils veut le venger. Mardi, 20h5O, sur CTV, retrouvez Takachi Jipangue dans «le fils de Bioman» ».

 

 

On voit des êtres ridicules se battrent en formant un ballet grotesque. Puis, le plan montre à nouveau Mouchalon devant la télévision.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Pff, ils ne savent vraiment plus quoi inventer...»

Il éteint son poste, se lève puis sort de son domicile. Les envoyés spéciaux le suivent. Mouchalon se retourne souvent derrière lui. Il arrive près d'un hangar. Les journalistes sont toujours cachés derrière lui. Jennifer Johnson fait remarquer par gestes à Charly Bouchet que les extra-terrestres doivent être là. La scène s'interrompt alors qu'on voit Mouchalon mettre un gant en plastique et se préparer à mettre sa main dans une partie du corps d'une vache que la morale m'interdit de préciser ici...

 

 

 

 

 

 

SCENE D’AMOUR (3.00)

 

 

 

Sengir et les deux lieutenants sont près de la demeure de Pierre-Henri Mouchalon et l'espionnent.

 

 

Beretta: «Bon j'y vais. Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes, attendez plus longtemps.»

 

 

Changement de plan. On voit Beretta marcher en faisant attention. Il est de dos et se dirige vers la demeure de Mouchalon. Puis retour sur les deux autres. Famas et Sengir surveillent les horizons tout en jouant au poker. Famas a 5 as dans son jeu, alors que le Baron a 5 rois. Beretta se faufile le long de la maison. Il est maintenant sous une fenêtre ouverte. Le téléphone sonne et Mouchalon prend l'appel. La caméra montre Beretta sous la fenêtre et Mouchalon juste au-dessus, le combiné à la main.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Pierre-Henri Mouchalon, bonjour ? (pause) Ah, c'est toi, justement j'attendais de tes nouvelles. (pause) Oui, je n'ai pas pu venir hier car j'avais peur d'être repéré. Les journalistes sont sympas, mais je me méfie quand même, tant qu'ils n'auront pas filmé ce qu'ils veulent, ils me suivront. Quant aux Dupont, on ne sait jamais, la chance peut pallier leur manque d'intelligence (Beretta s'énerve sous la fenêtre) (pause). Bon, d'accord, j'arrive tout de suite, je me dépêche.»

 

 

Il raccroche et ferme la fenêtre. On voit ensuite Beretta rejoindre ses deux compères en galopant.

 

 

Famas: «Baron, vous trichez, c'est scandaleux !»

 

 

Sengir: «Dites-moi mon gaillard, et vous que faites-vous avec vos 5 as ?»

 

 

Beretta: «Excusez-moi d'interrompre ce débat philosophique, mais nous avons du pain sur la planche. Mouchalon a reçu un mystérieux coup de fil et semble avoir un rende - z-vous auquel il ne veut pas être dérangé. je parie mon slip qu'il s'agit des Mör-Bekkiens»

 

 

On voit les 3 sbires suivrent Mouchalon, à pied. Celui-ci se retourne assez fréquemment. On approche d'un endroit romantique. Les flingueurs se cachent. Mouchalon attend. Le plan est sur les 3 individus.

 

 

Famas (à voix basse): «Dès que les Schtroumpfs arrivent, on fonce !»

 

 

Plan sur Mouchalon. Une jeune femme rejoint Mouchalon. Il s'agit de Miss Peters la gouvernante du Baron, qui se jette dans les bras de Mouchalon. La caméra revient sur les 3.

 

 

Famas: «Un rendez-vous galant !»

 

 

Beretta: «Ca prouve au moins qu'il est pas pédé. Je me posais des questions.»

 

 

Sengir            (énervé): «Ma gouvernante !? Mouchalon fricotte avec ma gouvernante

 

 

Famas: «Chut ! Bon, on se barre. Miss Peters n'a rien d'une Mör-Bekkienne.»

 

 

Sengir (en vérifiant son katana): «Amuse-toi bien mon gaillard. Demain, foi de Sengir, tu chanteras comme un soprano !»

 

 

Beretta            (tendant un slip étrange): «Tenez. Un pari est un pari.»

 

 

 

 

 

 

SCENE DE PAUSE EXTRA-TERRESTRE 5 (.0.15) (musique)

 

 

 

Le soleil vient de se lever sur Malbruchon-sur-Orne. Raoul Chamoulard sort de chez lui. On voit ses pieds en premier lieu. Il a d'énormes chaussons lapins . On le voit ensuite de la tête aux pieds. Il est vêtu d'un pyjama d'un bonnet de nuit et de son écharpe tricolore. Il est espionné par un Mör-Bekkien qui le suit du regard à travers des buissons. Chamoulard se dirige vers son jardin et urine dans la nature,

 

 

 

 

 

 

L’ENELVEMENT (musique) (3.00)

 

 

 

La scène commence par un pastiche de «Crying Freeman». On voit Sengir dégainer son katana, la larme à l'oeil. Puis, on le voit avec Beretta et Famas dans la forêt malbruchonnoise. Le Baron est armé jusqu'aux dents. La main de Beretta tient son flingue dans son veston. Famas a en mains une carte d'état major des environs. Ils pensent avoir débusqué les Mör-Bekkiens grâce aux informations fournies par les satellites espions de l'armée. Ils se dirigent vers une bâtisse. Famas est devant. Il marche sur une brindille.

 

 

Le Baron Sengir: «C'est comme ça qu'on vous apprend à être discret maintenant au Bureau 21 ? »

 

 

Beretta: «Ouais merde, fais attention. Si les données des satellites sont correctes, on ne va pas tarder à tomber sur le vaisseau des Mör-Bekkiens»

 

 

Famas: «Excusez-moi, je n'avais pas vu cette branche à la brun.»

 

 

Parallèlement, quelqu'un se dirige vers eux... L'image revient sur les trois hommes. Beretta marche dans une bouse de vache et gueule.

 

 

Le Baron Sengir: «Non mais dites-moi, vous le faites exprès ou quoi ? Vous avez été acceptés au Bureau 21 en couchant avec le patron ?»

Beretta (énervé): «Traitez-moi une fois encore de pédé et je vous fais des dents en plomb (il montre son flingue)».

 

 

Famas (calmant la situation): «Oh, calmez-vous. On travaille pour le même camp. »

 

 

On voit à nouveau quelqu'un les espionner. La caméra revient sur les agents. Sengir est désormais devant les hommes du Bureau 21 qui regardent la carte des environs. Le Baron se mouche violemment.

 

 

Beretta: «Chut ! »

 

 

Famas: «Je vois que nous avons eu les mêmes formateurs… »

 

 

Le Baron Sengir: «Oui, bon, ça va. Match nul.»

 

 

Surgit alors des buissons un être étrange dont on ne voit que le bras. D'un geste de la main, il désarme tout le monde. Les 3 terriens sont médusés. On revoit la main effectuer un nouveau geste qui cette fois, fait disparaître les trois individus. Le geste de la main fait penser à un geste de smurf cher à ce bon vieux Sydney. La main est celle qui avait donné le télex à Claire Bazal (journal télévisé 2).

 

 

 

 

 

 

LE JOURNAL TELEVISE 3 (2.00)

 

 

 

Claire Bazal, dépêchée à Malbruchon-sur-Orne, est avec Mouchalon et Chamoulard. Plan sur la journaliste.

 

 

Claire Bazal :    «CTV, le journal. Nouveau rebondissement dans l'affaire de Malbruchon-sur-Orne. Un communiqué de l'A.F.P. vient de nous révéler la disparition des agents gouvernementaux et du Baron Sengir. Nul ne sait avec certitude ce qu'il leur est arrivé mais évidemment les hypothèses et les rumeurs vont bon train. (plan sur la journaliste , Mouchalon, Chamoulard) Pierre-Henri Mouchalon, quelle est votre opinion sur la question ? Les Mör-Bekkiens sont-ils à l'origine de ces disparitions ? »

 

 

Plan sur Mouchalon.

 

 

Pierre- Henri Mouchalon : «Il est clair que Messieurs Beretta Famas et Sengir ont payé leur curiosité. Maintenant, les Mör-Bekkiens ne sont pas des tueurs et il est clair que la leçon donnée et perçue comme telle, ils rendront leur liberté aux trois hommes.»

 

 

Plan sur les trois.

 

 

Claire Bazal: «Monsieur le Maire, je crois que vous avez une autre hypothèse à formuler.»

 

 

Plan sur le Maire.

 

 

Raoul Chamoulard: «Oui, je crois qu'il faut enfin que tous sachent la vérité. Ce qui se passe actuellement à Malbruchon-sur-Orne est incroyable. Il est clair que les extraterrestres ont massacré ces hommes qui ont voulu défendre la cause terrienne. Bref, ils sont morts mais je peux vous assurer qu'ils auront droit à la cérémonie funèbre qu'ils méritent, ou alors que je m'appelle plus Raoul Chamoulard.»

 

 

Plan sur les trois. Bazal et Mouchalon lèvent les yeux aux ciel et secouent la tête, désespéré par le cas Chamoulard. Plan sur la journaliste.

 

 

Claire Bazal:     «Le Festival de proie vient de se terminer. A la surprise générale, c'est le film «Mon flingue sur ta gueule» des Chenille Productions qui a remporté tous les prix. Voici les images de la cérémonie. Images qui se passent de tout commentaire...»

 

 

Elle montre alors les images de la cérémonie. On y voit les membres de la Chenille crâner et remercier le jury, armes à la main. Le public est réduit à un strict minimum.

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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 08:48

«L ‘Affaire de Malbruchon-sur-Orne» - CHAPITRE 9

 

 

 

 

 

MISE AU POINT DE CTV (3.00)

 

 

 

Les envoyés spéciaux de CTV sont avec Claire Bazal, dans les locaux de la chaîne. On voit les 3 personnages sur le même plan, ils marchent,

 

 

Claire Bazal:     «Oui, je suis bien d'accord avec vous, mais ça commence à s'impatienter en haut lieu Le patron se demande ce que vous faites vraiment à Malbruchon-sur-Orne».

 

 

Charly Bouchet : «Il est marrant le patron 1 Il peut y aller, lui, interviewer Raoul Chamoulard et son Cirque Pinder Il peut y aller,lui, essayer  de tirer les vers du nez de  Mouchalon. »

 

 

Jennifer Johnson: «Bon, qu'est-ce qu'il attend de nous ? »

 

 

Claire Bazal les arrêtent.

 

 

Claire Bazal:     «On va en discuter ici. Le boss est persuadé que les services secrets ont mis des micros un peu partout.»

 

 

Charly Bouchet: «Eh mais attends, ce sont les toilettes pour dames ! »

 

 

Claire Bazal: «Justement !»

 

 

Charly Bouchet: «Eh mais, je ne peux pas y aller !»

 

 

Jennifer Johnson: «Oh, fais pas ta chochotte.»

 

 

Ils entrent dans les toilettes. Ils sont juste derrière la porte. A quelques mètres d'eux, 2 grosses femmes, de dos, se lavent les mains. Personne n'y fait attention.

 

 

Claire Bazal:     «Ici, on ne risque rien. Bon, le patron estime qu'il est temps d'employer les grands moyens. Vous allez espionner Mouchalon jours et nuits. Quitte à trahir sa confiance. Il nous faut des images. Nos concurrents n'apprécient guère que Chamoulard les empêche de bosser. D'autant plus que ce n'est pas vraiment légal. Bref, on a intérêt à se dépêcher si l'on veut avoir les premières images des extra-terrestres. Inutile de préciser que vos places sont en jeu.»

 

 

Jennifer Johnson: «C'est sympa !»

 

 

Charly Bouchet: «Pour l'instant, on n'a aucune piste. Tant que Mouchalon ne voudra pas parier, nous n'en saurons guère plus.»

 

 

Claire Bazal: «Et les deux lieutenants ?»

 

 

Charly Bouchet: «Ils me font bien rigoler ces deux mongoliens. Il nous arrive de les croiser. Ils ont l'air encore plus paumé que nous. Ca m'étonnerait qu'ils trouvent quelque chose avant nous.

 

 

Jennifer Johnson: «Nous avons la confiance de Mouchalon, pas eux.»

 

 

Claire Bazal:     «Il faut que ça dure. Bon, faites ce que vous voulez, mais trouvez des images. On en avait déjà inventées avec l'affaire de Tringlindech, il ne faudrait pas que l'on se ridiculise une nouvelle fois.»

 

 

Jennifer Johnson: «O.K.. On emploie les grands moyens.»

 

 

Ils sortent. Les deux femmes qui étaient en train de se laver les mains se retournent. Il s'agit de Famas et Beretta, déguisés.

 

 

 

 

 

 

CHAMOULARD TENTE D’AMADOUER MOUCHALON (3.00)

 

 

 

Pierre-Henri Mouchalon lit le journal, en occurrence «le Clairon Malbruchonnois» dont la une est «Où sont les Mör-Bekkiens ?». On sonne, il va ouvrir. Nouveau plan, il ouvre la porte et tombe nez à nez avec Raoul Chamoulard très excité.

 

 

Pierre-Henri            Mouchalon: «Raoul, que me vaut ta visite ? »

 

 

Raoul Chamoulard.- «Pierre-Henri, il faut qu'on parle; ça ne peut plus durer. »

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Bon, eh bien entre, on ne va pas rester devant la porte.»

 

 

Nouveau plan, ils sont dans le salon de Mouchalon.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Assieds-toi, fais comme chez toi.»

 

 

Il s'assied.

 

 

Raoul Chamoulard: «Bon, Pierre-Henri, on se connaît depuis un certain temps maintenant. Tu sais à quel point je t'estime. Hein, tu le sais dis ?» (oeil de velours)

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Oui, oui, je le sais, mais que veux-tu ?»

 

 

Raoul Chamoulard: «Il faut impérativement, je répète, impérativement, que tu me mettes en contact avec les extra-terrestres. Tu imagines l'argent qu'on pourrait se faire avec eux. On les mettrait dans une cage, et les gens viendraient ici pour les voir. Ils dépenseraient un argent fou. Nous serions riches et célèbres. »

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Raoul, tu perds la raison ou quoi !? »

 

 

Raoul Chamoulard: «Les Mör-Bekkiens sont notre poule aux oeufs d'or. On a gagné le jackpot ! Enfin, toi, mais puisque tu m'aimes bien, je vais être ton associé, hein ? »

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Raoul... »

 

 

Raoul Chamoulard: «On fera 50-50, ou 55-45 si tu veux, le ne vais pas pleurer pour 5% en moins. (suppliant) Mais je t'en prie Pierre-Henri, dis-moi où ils sont, dis-le moi, je n'en peux plus (il se met à genoux)

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Raoul, écoute-moi bien. Raoul ? »

 

 

Il reste à genoux. Et ne relève pas la tête.

 

 

Raoul Chamoulard: «Quoi ?»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Relève-toi.»

 

 

Raoul Chamoulard: «Non, je boude. Tu ne m'aimes pas.»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Mais si, mais écoute, tu crois qu'ils ont envie de finir leur vie dans une cage ou dans un laboratoire militaire ? Pourquoi crois-tu qu'ils continuent à se cacher ? Bon, dès qu'ils décideront de se montrer au monde, je te le dirai, tu seras le premier au courant.»

 

 

Chamoulard relève la tête.

 

 

Raoul Chamoulard : «Vrai ? C'est vrai ? »

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Oui, tu as ma parole.»

 

 

Chamoulard se relève.

 

 

Raoul Chamoulard: «Hum. Bon, heu, on va faire un pacte. Tu me présentes à tes amis extra-terrestres en premier, et je te nomme maire adjoint le lendemain. Après tout, Jean-Louis Mouldu n'est qu'un imbécile doublé d'un arriviste de second ordre. Tu auras droit à ta statue, on la mettra à côté de la mienne, sur la place du village.»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: « Raoul, tu es incorrigible... »

 

 

Raoul Chamoulard: «Bon j'y vais. Heu, Pierre-Henri, tiens, c'est pour toi.»

 

 

Il lui remet une enveloppe.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Qu'est-ce donc ? »

 

 

Raoul Chamoulard: «Une partie des fonds détournés l'an dernier. Pour te remercier.»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon : « Raoul ... Range-moi ça, utilise l'argent pour les jeunes, et pars avant que je ne change d'avis.»

 

 

Raoul Chamoulard: «Bon, O.K., je le donnerai à mes gamins. Au revoir.»

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Oui, c'est ça, au revoir.»

 

 

Il ferme la porte et pousse un soupir.

 

 

 

 

 

 

SENGIR S’ALLIE AVEC LE BUREAU 21 (3.00)

 

 

 

La scène se passe chez le Bai-on Sengir. Il ouvre un de ses placards. Un corps en tombe.

 

 

Le Baron Sengir: «Diantre ! je l'avais oublié celui là. L'odeur venait donc de là !»

 

 

Au même moment, la sonnette retentit. Le Bai-on remet le cadavre comme il peut (coupure). Il regarde discrètement par la fenêtre. Famas et Beretta sont à la porte. Sengir les fait entrer.

 

 

Le Baron Sengir: «Lieutenant Famas, Lieutenant Beretta, bonjour.»

 

 

Famas & Beretta: «Baron, bonjour.»

 

 

Le Baron Sengir: «Entrez Messieurs.»

 

 

Ils entrent. La Scène suivante montre les 3 assis.

 

 

Le Baron Sengir: «Que me vaut votre visite ? »

 

 

Plan sur les lieutenants.

 

 

Famas: «Baron, il faut que nous parlions.»

 

 

Beretta: «Nous avons comme qui dirait un pacte à vous proposer.»

 

 

Plan sur Sengir.

 

 

.Le Baron Sengir: «Un pacte ? De quel genre ? Expliquez-vous ? »

 

 

Plan sur les trois.

 

 

Beretta: «Pouvons-nous parler ici en toute sécurité ? »

 

 

Le Baron Sengir : «Oui, n'ayez crainte, le suis seul, ma gouvernante est partie au bourg.»

 

 

Plan sur les lieutenants.

 

 

Beretta: « Baron jouons cartes sur table. Nous savons et vous devez vous en douter. La maison n'est pas si grande...»

 

 

Famas:    «Nous connaissons votre passé d'agent spécial du Bureau 21. Le raid à Téhéran, l'opération Albatros pendant la guerre du Golfe, le divorce du Prince Charles, j'en passe et des meilleures...»

 

 

Beretta: «Vous étiez le meilleur Baron. S'il n'y avait pas eu cette histoire avec la stripteaseuse, vous seriez encore au Bureau 21.»

Plan sur Sengir.

 

 

Le Baron Sengir: «Certes. Maintenant que tout est dit, qu'attendez-vous de moi ? »

 

 

Plan sur Beretta et Famas.

 

 

Beretta: «Nous sommes les meilleurs agents spéciaux du gouvernement. Mais nous ne connaissons pas tous les recoins de Malbruchon-sur-Orne. Il nous faut un homme qui puisse nous guider, et ce en toute confiance. S'il s'agit en plus d'un ex-commando...»

 

 

Famas: «Nous voulons trouver ces Mör-Bekkiens Vous aussi, allions nous.»

 

 

Le Baron Sengir (off): ''Qu'ai-je à y gagner ? »

 

 

Beretta: «Nous vous dirons ce que nos satellites ont détecté ces dernières heures.»

 

 

Famas: «Et un virement de 10 millions de francs sur un compte en Suisse, c'est toujours bon à prendre...»

 

 

Plan sur les 3.

 

 

Le Baron Sengir: «J'accepte.»

 

 

Beretta: «Excellent.»

 

 

Le Baron Sengir: «Mais à une condition.»

 

 

Famas:            «Laquelle ? »

 

 

Plan sur Sengir.

 

 

Le Baron Sengir: «J'ai là-haut quelque chose d'encombrant dont il faut que je me débarrasse... Et j'ai besoin d'un coup de main.»

 

 

 

 

 

 

SCENE DE PAUSE EXTRA-TERRESTRE 4 (0.15) (musique)

 

 

 

Un extra-terrestre fait un fabuleux saut en arrière qui le propulse d'un lac à un pont.

 

 

 

 

 

 

SENGIR REVE (2.00) (pin X 8)

 

 

 

Le Baron Sengir se met au lit. Il a une robe de chambre qu’il quitte. Il se couche sur le dos et éteint la lumière. L'image se trouble, il se met à rêver. On le voit ensuite dans la forêt malbruchonnoise. Il entend du bruit dans un buisson et tire. Mouchalon en sort, déguisé en Viet.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Non, tu ne m'auras pas Sengir, je suis immortel ! »

 

 

Sengir dégaine son katana.

 

 

Le Baron Sengir: «Dans ce cas, je vais te couper la tête.»

 

 

Mouchalon part en courant. Sengir le suit. Coupure. On Voit ensuite le Baron marcher au ralenti, l'arme blanche prête à l'emploi.

 

 

Le Baron Sengir: «Viens ici si tu es un homme. »

 

 

Il continue à marcher, il n'y a pas de coupure pendant vingt secondes. Puis Mouchalon, surgissant de nulle part, traverse l'écran en criant. Coupure. Le plan suivant montre le Baron courser sa proie. Coupure. Plan sur Mouchalon, dans un cul-de-sac, pendant 5 secondes. Puis, plan sur Sengir.

 

 

 

Le Baron Sengir: «Je vais te couper la tête. Tu feras très bien dans le salon.»

 

 

Plan sur Mouchalon.

 

 

Pierre-Henri Mouchalon: «Rêve toujours.»

 

 

Mouchalon claque des doigts et disparaît (à l'aide de la pause). Plan sur Sengir qui lâche le katana et se met la tête entre les mains.

 

 

.Le Baron Sengir: «Noooooon !»

 

 

Plan suivant: Sengir se réveille, il est en sueur et essoufflé.

 

 

Le Baron Sengir: «Bigre, quel cauchemar !»

 

 

Il regarde sous son oreiller et en sort le revolver qui y était dissimulé, avant de le remettre.

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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 06:59

«L ‘Affaire de Malbruchon-sur-Orne» - CHAPITRE 8

SCENE DE LA GRANGE (2.00)

 

 

 

Les journalistes de CTV suivent Raoul Chamoulard.

 

 

 

Raoul Chamoulard: «Mais chut bon sang ! Vous voulez qu'ils nous repèrent ! »

 

 

 

Charly Bouchet: «A mon avis, ils nous ont déjà repérés et sont en train de se foutre de notre gueule. Ils ont déjà les Dupont sur le museau et maintenant voilà que Sherlock Chamoulard mène l'enquête. Eh ben, elle est pas gagnée la guerre...»

 

 

 

Jennifer fait comprendre à Charly qu'il exagère même si elle est d'accord avec lui.

 

 

 

Raoul Chamoulard: «Non mais dites-moi mon p'tit bonhomme, vous avez envie de vous retrouver caméraman à l'ANPE ? C'est que je suis très influent moi, monsieur.»

 

 

 

Charly Bouchet: «Ah oui, j'oubliais, vous êtes le maire de Malbruchon-sur-Orne. Vous avez des relations en haut lieu. Excusez-moi votre Honneur...»

 

 

 

 

 

Raoul Chamoulard: «J'aime mieux ça. Il vous excuse.»

 

 

 

Jennifer Johnson: «Dites, les Mör-Bekkiens, on leur envoie un fax ou on continue à gueuler pour les prévenir de notre arrivée ?»

 

 

 

Raoul Chamoulard (à Charly): «Oui, taisez-vous un peu ! Nous approchons. Ma femme, qui est voyante, est persuadée qu'ils sont dans la grange qui se trouve à deux pas. On y va, et sans bruit. A mon signal, j'ouvre la porte, et vous filmez. Compris ?»

 

 

 

Charly Bouchet : «Oh l'autre, il nous apprend notre boulôt. »

 

 

 

Jennifer Johnson fait signe à Charly de se taire.

 

 

 

Raoul Chamoulard: «Dites, vous ne devinerez jamais ce qui est arrivé à mon frère.»

 

 

 

Charly Bouchet: «Diantre, qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Je suppose que c'est capital dans notre enquête.»

 

 

 

Raoul Chamoulard: «Moquez-vous, moquez-vous. Mon frère est à l'hôpital. Il paraît qu'il taquinait depuis quelques jours deux messieurs de la ville. Mon frère est très coquin. Apparemment, ils l'ont mal pris et l'ont frappé. Si je leur mets la main dessus, je peux vous assurer qu'ils verront qui est le patron à Malbruchon-sur-Orne.»

 

 

 

Changement de plan, les trois «enquêteurs» sont près d'une grange abandonnée. Chamoulard s'arrête.

 

 

 

Raoul Chamoulard: «C'est là !»

 

 

 

Jennifer Johnson (collant son oreille au mur): «On entend de drôles de bruits. Charly, prends ta caméra et prépare-toi ! On les tient, on les tient !»

 

 

 

Raoul Chamoulard: «Mademoiselle Johnson, Monsieur Bouchet, préparez-vous à entrer dans l'histoire. Derrière cette porte se cache la plus formidable des rencontres. Nous sommes des héros. Allons-y !»

 

 

 

Ils entrent. Le plan suivant montre un homme en train de lire le journal, tout en déféquant. Il reste imperturbable.

 

 

 

L'homme: «Non mais merde, on peut plus chier tranquillement maintenant !? »

 

 

 

Plan sur les trois. Charly a une caméra à la main.

 

 

 

Charly Bouchet : «Alors là on a gagné un kilo de sucre. Super le rendez-vous avec l'histoire. Je vous présente Fulgor chef des Mör-Bekkiens Il lit le journal et il chie.»

 

 

 

Plan sur l'homme.

 

 

 

L'homme: «Dites, vous me préviendrez quand vous aurez fini ? On n'est pas là pour acheter le fond!»

 

 

 

Retour sur les trois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jennifer Johnson: «Bon, viens Charly, il semblerait que Monsieur le Maire se soit trompé...»

 

 

 

Charly Bouchet: «Sherlock Chamoulard. Vous êtes partis chier tranquillement ? Vous vous êtes perdus ? Pas de problème, il vous retrouve.»

 

 

 

Retour sur l'homme.

 

 

 

L'homme: «Je savais bien qu'il fallait pas voter pour ça. »

 

 

 

Raoul Chamoulard (off): «J'ai dû me tromper de grange. Eh, attendez-moi ! »

 

 

 

 

 

 

 

SCENE DU PRISONNIER EVADE (3.00)

 

 

 

Les envoyés spéciaux de CTV suivent le Baron Sengir sur ses terres. Il est armé et fait sa traditionnelle ronde. Charly filme. Jennifer Johnson a un micro.

 

 

 

Jennifer Johnson: «Baron, vous faites cette ronde tous les jours ? »

 

 

 

Le Baron Sengir: «Plusieurs fois par jour ! Je suis sûr qu'ils sont chez moi, là, quelque part sur ces terres. Je suis même persuadé que c'est Mouchalon qui leur a demandé de venir se cacher ici, pour m'énerver. »

 

 

 

Jennifer Johnson: «Vous n'aimez pas Monsieur Mouchalon, non ? »

 

 

 

Le Baron Sengir: «Non.»

 

 

 

Changement de plan afin de montrer que l'action se passe quelques minutes plus tard.

 

 

 

Le Baron Sengir: « J'ai fait plusieurs guerres, plusieurs opérations spéciales. On ne me la fait pas à moi. Ce Mouchalon, il ne me revient pas avec son allure d'ambassadeur. Je ne l'ai jamais vu se mouiller. C'est pas comme moi. Dès qu'il y avait un conflit ou quoi que ce soit, dès que l'honneur de la France était en jeu, je prenais mes armes, et j'allais au front. En ce moment, les Mör-Bekkiens sont là, ils nous narguent, vont peut-être nous massacrer, et Monsieur Mouchalon, lui, prend le thé avec eux. Je n'ai jamais pris le thé avec un Viet ou un Yougo. Je ne vais pas commencer avec ces forbans de l'espace. »

 

 

 

 

 

Jennifer Johnson : « Vous avez fait la guerre en ex-Yougoslavie ? »

 

 

 

Le Baron Sengir: «Oui, mais attention gamine, pas pour l'argent. Je ne suis pas un mercenaire ou un corsaire. Non, je suis allé là-bas pour garder la forme. D'ailleurs, je n’ai jamais fait de favoritisme. Un jour, je tuais dix Serbes. Le lendemain dix Croates, puis dix Bosniaques le jour suivant. Etc...»

 

 

 

Jennifer Johnson: «Eh bien, je vois que nous sommes en sécurité avec vous. »

 

 Changement de plan, plus tard.

 

 

 

Jennifer Johnson: «Baron, puis-je vous poser une question indiscrète ? »

 

 

 

Le Baron Sengir: «Essayez toujours.»

 

 

 

Jennifer Johnson. «Que pensez-vous de la peine de mort ? »

 

 

 

Charly Bouchet (off): «Eh, vous avez entendu ? »

 

 

 

Jennifer Johnson: «Non, quoi ?»

 

 

 

Charly Bouchet (off): «J'ai entendu un bruit suspect, là.»

 

 

 

Jennifer Johnson: «Où donc ?»

 

 

 

Charly Bouchet (off): «Là, dans le buisson.»

 

 

 

La caméra se braque sur le buisson. Le Baron se déplace à côté.

 

 

 

Le Baron Sengir: «Celui-là ? »

 

 

 

Charly Bouchet (off): «Oui.»

 

 

 

Le Baron tire dans le buisson. On entend un cri. Il tire à nouveau.

 

 

 

Charly Bouchet (off): «Mais il est complètement taré !»

 

 

 

Il pose la caméra à terre, sans l'arrêter et court vers le buisson. Puis changement de plan, on voit les trois près du buisson. Le Baron en extrait un corps.

 

 

 

Le Baron Sengir :  «Bigre, c'est un terrien.»

 

 

 

Charly Bouchet: «Ca alors, quelle surprise ! »

 

 

 

Jennifer Johnson: «Eh, mais je le reconnais lui, c'est Gilbert Sedjmann. Il faisait la météo avant. Il y a six mois, il a tué toute sa famille. Depuis, il est recherché par toutes les polices de France et de Navarre.»

 

 

 

Famas  (off): «Ca tombe bien...»

 

 

 

Les journalistes et le Baron se retournent. Famas et Beretta surgissent. Ils ont une tenue de camouflage comique. Ils avancent. Puis plan sur les 5 regardant le corps. De gauche à droite, on voit le Baron, Miss Johnson, Famas, Beretta et Charly.

 

 

 

Beretta: «Tiens, tiens, oui, oui, c'est bien Sedjmann. Bien joué Baron, joli tir.»

 

 

 

Jennifer Johnson: «Messieurs Famas et Beretta ! Que faisiez-vous là ? »

 

 

 

Famas: «Nous vous espionnions. Ca vous pose un problème ?»

 

 

 

Jennifer Johnson: « Euh... non ! »

 

 

 

Charly            Bouchet: «Si, à moi ça pose un problème.»

 

 

 

Nouveau plan. Famas parle à Beretta. On ne voit qu'eux deux.

 

 

 

Famas: «/as-y, je sais que tu en meurs d'envie.»

 

 

 

Beretta: «O.K..»

 

 

 

Il donne un coup à sa droite. On entend Charly crier. Plan suivant, on voit les 5. Charly se tient dans le bas ventre et gémit.

 

 

 

Famas: «Bon, on s'occupe du corps. On va prendre la bobine. Vous n'avez rien vu, rien entendu. Ou alors on vous mettra dans la même morgue que lui, O.K. ?»

 

 

 

Jennifer Johnson (apeurée): «Oui, oui, d'accord, prenez la cassette.»

 

 

 

Beretta (à Charly) : «Allez, relève-toi Spielberg, ce n'est pas quand même pas un coup dans les roustons qui va t'achever.»

 

 

 

Famas: «Bon, vous pouvez partir. Le temps pour nous de nettoyer un peu.»

 

 

 

Nouveau plan. Les journalistes marchent. Charly tient la caméra et a semble-t-il encore mal. Jennifer le regarde. Le Baron est d'un calme stupéfiant.

 

 

 

Jennifer Johnson: «Ca va Charly ?»

 

 

 

Charly Bouchet: «Ca va mieux. Quel fumier ce Beretta. »

 

 

 

Le Baron Sengir: «Au fait, Miss Johnson ? »

 

 

 

Jennifer Johnson: «Oui Baron ?»

 

 

 

Le Baron Sengir: «Je crois que vous avez la réponse à votre question sur la peine de mort. »

 

 

 

Jennifer Johnson: «Oui.»

 

 

 

Ils passent tous devant la caméra. On ne voit plus que la forêt.

 

 

 

 

 

 

 

SCENE DE PAUSE EXTRA-TERRESTRE 3 (0.15) (musique)

 

 

 

On y voit les extra-terrestres de dos, se cachant dans une grange. Ils ont une démarche assez spéciale: ils font de tous petits pas, ont les pieds presque joints et les bras repliés au niveau du diaphragme.

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